Nicolas Le Floch

Agitez perruques, résonnez clavecins, voici qu'arrive sur notre espace de diffusion télévisuelle le Sieur Nicolas Le Floch, au service de sa Majesté Louis XVI afin d'investiguer en cas de crime ou de complot contre Le Roy.

J'ai mis deux heures à écrire cette phrase. Ben oui, dès qu'on se met à regarder Nicolas Le Floch, on se sent limite diminué au niveau vocabulaire.

Vendredi dernier, Nicolas Le Floch se trouvait en plein entretien avec Sertine, le Ministre de la Marine, avec un compère qui passait son temps à se gratter l'intérieur de la botte. Toi, maintenant, non seulement tu ne dirais rien, mais c'est toi qui serais gêné devant la scène. Sertine, lui, quand le Sieur Gratteur à tendu sa main pour lui serrer la paluche, il lui a dit un truc du genre "Souffrez, Monsieur, que je ne fussè capable de serrer main gantée comme la vôtre." Avec le regard qui va avec. La classe, quoi.

Vous imaginez ? Si vraiment vous n'aviez pas peur de vous prendre une taloche, ou bien si vous mesurez deux mètres douze, tout ce qui sortirait de votre cerveau, c'est "Zyva ! Dégage ou tu vas bouffer de la tarte de phalanges au déj !"

Pauvre France. Ce qui m'a remonté le moral, c'est que le Nicolas Le Floch, interprété par Jérôme Robart, il a sacrément oublié d'être moche. Oh ! Ça va... C'est pas parce qu'on est au régime qu'on n'a pas le droit de regarder le menu.

En revanche, j'imagine le pauvre en ce moment, comment il doit se faire aborder dans le métro ! "Zyva ! Y'a le keuf de Louis Un Six dans la rame !" Le revers de la célébrité sans doute.

À ce qu'il paraît , la série va peut être s'arrêter. Diantre ! Prenons nos plumes afin de faire cesser ce complot ourdi par les ennemis de la Cour ! Envoyons nos perruques à France 2 céans et comme menace réelle et sérieuse, proposons que je continue à écrire ici ! Purée. Ça, c'est sûr, ça va leur foutre les jetons.